Aux confins de la Bretagne et de l'Anjou

Situé sur la route qui relie les villes de Rennes et d'Angers, le fief de "Chasteau de Brient" occupe une place stratégique. Au milieu de la Marche de Bretagne, il permet de contenir la menace augevine. Nous sommes vers 1050 et le duché de Bretagne et le royaume de France sont ennemis. Les marches constituent des zones tampons. Les frontières de part et d'autre sont jalonnées de forteresses, d'abord en bois puis en pierre, toujours érigées sur des promontoires.

La guerre, heureusement, n'est pas permanente et pendant les périodes de paix, les échanges marchands et culturels se développent. Les activités artisanales et commerciales sont favorisées et encouragées par les seigneurs de Châteaubriant.
La foire de Béré http://www.foiredebere.fr/histoire.html, aujourd'hui à son 961e édition ! , est citée dés cette époque.

A partir du XIIe siècle et jusqu'au XVe, le château connaît des transformations et agrandissements. Siège du pouvoir et instrument de guerre, il est aussi le lieu de résidence des seigneurs. Au cours des siècles et des successions, les différents propriétaires ont poursuivit l'agrandissement non pas sur les bâtis existants, mais à côté.
C'est ce qui fait qu'aujourd'hui, nous pouvons voir les différentes périodes à travers l'architecture du lieu.

Entourée de fossés et ceint de hauts remparts et de tours défensives, la forteresse médiévale compte deux grands espaces distincts : la haute et basse cours.
La basse cour à laquelle on accède par la porte des champs est réservée aux activités communes et au peuple qui s'y réfugie en cas d'attaque.

La haute cour est bien évidemment dévolue aux seigneurs et dispose d'une chapelle privée ; elle abrite bien sûr le logis seigneurial.

Entre les deux, le châtelet, porte fortifiée qui permet d'accéder à la partie noble.